Chaque coureur qui arrive sous les ovations du public, accompagné des enfants, parfois du conjoint, me noue la gorge, provoque les mêmes émotions. Tous sont couverts de poussière. Certains courent encore bien, d’autres avancent comme ils le peuvent. Quel spectacle ! C’est très profond. Du coup, je suis moins catégorique que la veille en ce qui concerne une éventuelle future participation.16 h 30 : nous rentrons sur Dijon, avec regret en ce qui me concerne. Nous travaillons le lendemain.Ce que j’en retiens : c’est une formidable aventure qui vaut vraiment le coup d’être vécue. Je suis toujours actuellement à Chamonix, avec des images plein la tête. Je suis revenu bien plus fort dans ma tête, très zen (pour le moment). Le mental est fondamental et ça se forge. S’il n’y en a pas, aucune chance. Un coureur m’avait dit avant le départ : « Jusqu’à Champex, c’est les jambes, après, c’est la tête ». En ce qui me concerne, c’est vrai à 100%.Je remercie tous ceux qui m’ont accompagné notamment lors de quelques randos-courses. Un grand merci à Ricou qui m’a remis d’aplomb tant mentalement que physiquement, m’a prodigué des conseils judicieux. J’espère vraiment que cette course lui sourira un jour ainsi qu’à Fred. Merci au coach pour son plan d’entraînement qui a complété celui de Ricou. Merci à Philippe, Ricou et Fred pour leurs messages avant le départ. Même si je les ai eus après la course, ils m’ont vraiment fait plaisir.Mon grand regret est d’avoir vécu cette course seul, mon ami Christian n’ayant pu s’y inscrire. J’espère que l’occasion se représentera.