ca y est, c'est le grand jour : nos sacs sont prêts. On y va, on part. Il pleut ici mais ça ne fait rien. On s'est lancé un défi et on va réussir. Moi qui n'avais pas refait de course depuis 2 ans, je suis super heureuse : me voici sur une ligne de départ, et où ? A Salins les bains. Et pour défier quoi ? Le Mont Poupet
Ca y est, c'est le départ et comme d'habitude, un gros coup au coeur. Je me dit que je vais y ariver, c'est sûr. Et me voila partie dans ma foulée de route sur cette belle course. Beaucoup de monde sur les bords de route, de la musique dans les villages, des gens super gentils. Et je fait ma route, et c'est dur, et ça monte, et ça monte. Je me dit de ne pas trop regarder devant sinon ça ne va pas le faire. Alors j'essaie de penser à autre chose : tient, les crocos devant, ils sont dans la même galère. Mais c'est dur, ça monte toujours. Ah, voila une descente. Pas mal venue, on va pouvoir se relacher, mais ça ne dure pas, car forcément, de nouveau une côte et pleins d'autre encore, puisque sur 17,5 km, il y a 15 km de côte, et la plus belle c'est celle du 15ème km : elle va jusqu'à l'arrivée. Et là, chapeau. Tu marches, tu cours, tu marches, tu recours. C'est terrible, tu crois faire du surplace. Mais non, tu montes quand même. Km 16, km 17. Plus que 50 0m et tu as réussi. C'est génial. Tu as tous les coureurs déjà arrivés, qui te disent : "lâches pas, tu as réussi, c'est bien petiotte, bravo" et tu franchis la ligne. Une dame me donne une rose et je me dis "ca y est, j'ai réussi. Mintenant, je voulais remercier les crocos de Cul-Frit et de Saint-Léger, car depuis deux mois, ils m'ont supporté, encouragé, car je peux dire que j'en ai bavé. Mais au final, je l'ai défier le Mont Poupet
Merci les gars