Bonsoir a tous,
Lors de l'assemblée d'hier soir vous avez du apprendre mon départ du bureau.Je n'ai pas eu l'occasion de vous remercier tous d'avoir, durant les 5 dernières années, adhèrés aux sorties de club que le bureau m'a chargé d'organiser.Vous en avez fait a chaque fois un très beau succès. Merci !
Ces projets étaient pour vous, et vous vous les êtes appropriés.
J'ai pris souvent du plaisir, sur piste, dans les bois ou même en bus !
J'ai décidé de me replier. Nous nous croiserons certainement a l'occasion, ici ou la...
Je quitte la tenue CROCO avec toujours un beau souvenir des moments passés avec vous tous.
Continuez a être ambitieux, et prenez du plaisir.
C'est ce que je vais tenter de faire, seul car j'en ai besoin.

J'ai ouvert une boite dans le forum. Inscrivez vous ce sera plus facile de se regrouper et d'embarquer les plus timides... "Engagez-vous qu'il disait!!!"

Des larmes oui !!!Mais de CROCOdile !!!! 

Tu pars en larmes, tu arrives en larmes,...et tu mets en larmes ceux qui connaissent ces sensations d'ultra ! Bravo Paulo

Beaucoup de coureurs me passent, ce n’est pas grave, j’arriverai. Je rencontre beaucoup de monde, les gens m’encouragent. Chamonix grossit, je commence à savourer. Au bas d’une pente, j’entends : « C’est Paul, c’est Paul ! ». Je mets beaucoup du temps à réaliser que ce sont Adrien et Victoria. C’est vraiment sympa. Je rentre dans Chamonix avec eux. La fin sera un vrai bonheur : je traverse Chamonix, la foule est immense, tout le monde encourage, applaudit, les enfants tendent les mains pour qu’on les tape. Je prends mon temps. Ce que j’avais vécu en temps que spectateur, enfin, je le vis de l’intérieur. Michèle me rejoint, nous franchissons l’arrivée ensemble, il est 13h27, j’ai mis 44h57. Cette course a été très dure, beaucoup plus dure que je ne le pensais dans la mesure où l'on m'avait répété que cette course était plus facile que le GRP mais je ne le pense pas : montées et descentes sont raides, difficiles. L’UTMB mérite vraiment sa notoriété. Jamais je n’ai ressenti une telle émotion, une telle ferveur sur une course. Je suis parti en larme, je suis arrivé en larme. Au retour, j’avais tellement sommeil que je me suis endormi en tapant un message puis ensuite au téléphone alors que j’étais en communication.